Les 28 et 29 septembre 2019 à l’espace municipal Jean Vilar, Arcueil (1, rue Paul Signac, RER B Arcueil-Cachan ou Laplace)
« Ensemble. Face à un monde patriarcal qui s’évertue à diviser les femmes, où le backlash intervient à chaque fois que les droits des femmes progressent, où la régression gagne, les femmes n’ont qu’une possibilité face au risque du désespoir : résister ensemble. Ensemble, elles luttent avec énergie, humour, dans la joie de tisser des liens de solidarité et de sororité. Ce sont ces femmes qui disent non à la résignation que vous pourrez découvrir à travers les films de cette 17e édition de « Femmes en résistance », les 28 et 29 septembre prochains ».
Samedi 28 septembre
12h30 Ouverture, repas
13h Contre la résignation
Casa Conveniente, de Barbara Balestas Kazazian, 2019, 13’, France
Mónica Calle se bat. Elle se bat dans ses spectacles avec sa troupe pour rester une comédienne, une femme, dans une société où la place de l’art est sans cesse remise en cause.
Strike a Rock, de Aliki Saragas, 2017 , 87’, Afrique du Sud
Lorsque 37 grévistes sont tués par la police, le village minier de Marikana est ébranlé. Deux femmes mènent leur communauté dans un combat historique contre la multinationale locale. En essayant de rester fidèles à elles-mêmes et à leur communauté, elles résistent et réclament justice.
15h45
Contre l’extraction
Prix Femmes en résistance au concours “Buzzons contre le sexisme” Parce que je suis une fille, (5’57) Pôle Jeunesse Talaudière (42350)
It looks like me, de Cristina Kelly, 2018, 26′, Brésil
Au Brésil, plus de la moitié de la population est de couleur. Mais l’immense majorité des poupées pour les enfants sont blanches. Des femmes créent pour que les enfants noir·es n’aient plus à intérioriser la domination blanche.
Ni les femmes, ni la terre, de Marine Allard, Lucie Assemat, Coline Dhaussy, 2018, 60′, France
En Argentine et en Bolivie, le film suit au plus près des activistes qui luttent contre les violences faites aux femmes, le système Monsanto et les entreprises extractivistes. Il met en évidence le parallèle entre les logiques d’appropriation capitaliste, coloniale et patriarcale de la terre et des femmes.
18h Tout contre
The rest I make up, de Michelle Memran, 2018, 79’, Etats-Unis
Maria Irene Fornes, dramaturge et metteuse en scène, était une référence de l’avant garde théâtrale new-yorkaise. Nous la découvrons dans ce portrait attachant et sensible alors qu’elle est atteinte de la maladie d’Alzheimer. L’ amitié complice qui la lie à la cinéaste et leur humour nous embarquent dans leur voyage créatif.
Séance en partenariat avec le festival de films de femmes de Créteil.
20h30 Contre l’oubli
Réponses de femmes : Notre corps, notre sexe, d’ Agnès Varda, 1975, 8′ France
A la question « Qu’est-ce qu’une femme ? » posée par une chaîne de télévision, Agnès Varda répond, à sa manière… La séance sera l’occasion d’évoquer son engagement féministe.
Les muses s’amusent, une réalisation à plusieurs voix, sous l’oeil d’Hélène Fleckinger, 2019- 20’
Réunies autour d’une affiche mythique qui rassemble des slogans nés au coeur des luttes féministes des années 1970, Ioana Wieder, Claude Jourde et Monique Duriez racontent l’histoire du groupe “Les Muses s’amusent”, dont elles sont les fondatrices.
Vivre leur vie, de Marie-Pierre Jaury, 2018, 52′, Canada-France
Elles vivent à Orléans, à Montréal ou à New York. Elles avaient 15, 17 ou 20 ans quand elles ont su qu’elles étaient enceintes; Elles ont avorté et ont fait le choix de continuer à « vivre leur vie ». Malgré les difficultés, le tabou et l’isolement.
Dimanche 29 septembre
13H30 Contre la haine
Le rideau, de Kahina Zina , 2019, 26′, Algérie
Malgré sa condition de femme dictée par les hommes, une jeune femme s’interroge sur comment résister aux agressions, comment s’en protéger sans mettre sa vie en danger.
Les jours d’après, de Julie Bonan, 2019, 68′, France
A travers un dispositif scénique original deux femmes et un homme réfugié·es en France livrent chacun·e leur propre récit, offrant un témoignage poignant de leur parcours d’exils.
15h30
Contre l’exploitation
Marche exploratoire à la Goutte d’or, de Géraldine Gacon, 2014, 10′, France
Afin de se réapproprier l’espace public, des femmes de la Goutte d’or participent à des marches exploratoires abordant ainsi les problèmes qu’elles y rencontrent et pointant ce qui doit être amélioré.
Les invisibles de Clarisse Feletin, 2019, 30′, France
Que ce soit au sein de la SNCF, dans les groupes hôteliers ou les administrations les sociétés de sous-traitance font leur loi. Mais des salarié.e.s du nettoyage osent les affronter.
La vie d’une petite culotte (et de celles qui la fabriquent), de Stefanne Prijot, 2018, 60′, Belgique
De notre petite culotte aux mécanismes de la mondialisation et de ses répercussions sur l’environnement : portraits croisés de ces femmes qui fabriquent nos dessous aux quatre coins du monde.
17h30 Contre les mâles maîtres
Désirée, de Elo S. Mytilène, 2019, 5′, France
Rompre le silence. Tout dire, vite, dans l’urgence, à coup de stylo à billes.
Seder Masochism, de Nina Paley, 2018, 82’, Etats-Unis
Merveille de l’animation, d’un humour féroce, Seder Masochism est le récit féministe inédit d’un repas de Seder (premier repas de la Pâque juive), iconoclaste, au sens propre.
19h30 Contre l’esclavage
Clip pour l’abolition de la prostitution, Amelia Tiganus, Feminicidio.net, 2019, Espagne, 2’30
Pour la révolution féministe du 21e siècle, les femmes, ensemble contre la prostitution.
A Thousand Girls Like Me, de Sahra Mani, 2019, 80′, Afghanistan
Afghanistan : Khatera, 23 ans, enceinte de son second enfant, brise le silence. Violée par son père depuis son jeune âge, elle prend la parole à la télévision, devant des millions de téléspectateurs et provoque un séisme. Déterminée à faire valoir ses droits, elle saisit la justice. Sera-t-elle enfin entendue ?
Partenaires :
Tout le week-end : restauration d’inspiration péruvienne sur place avec Kunti
Librairie Violette and co