Pour la 20e édition de Femmes en résistance, la mairie d’Arcueil a fait un film (réalisé par Olivier Le Vaillant). Nous vous invitons à le découvrir, il est très réussi, et rappelle l’ambiance et l’esprit du festival ! Et n’hésitez pas à le partager, tout comme le film sur les 20 ans !
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Appel à films et dates du festival 2023 : 30 septembre/1er octobre
La 21e édition de Femmes en résistance, se tiendra comme toujours à l’espace municipal Jean Vilar à Arcueil (1,rue Paul Signac). Notez les dates : 30 septembre et 1er octobre 2023 !
Vous pouvez soumettre vos films jusqu’au 2 juin inclus. Pour cela, il vous suffit de nous envoyer un mail avec un lien de visionnage et toutes vos coordonnées (pas de formulaire à remplir). Adresse : femmesenresistance@gmail.com
Le programme du festival 2022 est en ligne !
20 ans : Femmes en résistance à la peur
Espace municipal Jean Vilar, Arcueil, 1, rue Paul Signac
« Women are not afraid » (les femmes n’ont pas peur). Depuis 20 ans, le festival explore les résistances des femmes du monde entier face aux multiples façons dont elles sont opprimées, maintenues dans le silence, l’isolement et la peur.
C’est avec fierté que pour cet anniversaire, nous avons décidé de réunir toutes ces résistances et d’affirmer très fort que contre toutes les menaces, violences, intimidations, nous continuerons toujours à résister à la peur.
VENDREDI 23 SEPTEMBRE 2022
20h00 Femmes en résistance à l’obscurantisme
Séance en partenariat Mouvement du Nid/CIDFF/CAP international
- Gagner des centimètres, de Marianne Barthélémy, 27′, France, 2021 Et si le sport était un levier d’émancipation, et permettait de reprendre confiance en soi et de s’entraider ?
- EXIT de Alison Wilson, 66′, Espagne, 2022 Alika, Vanessa, et Hope, fuyant la pauvreté, se retrouvent sous l’emprise de réseaux de traite des êtres humains à des fins de prostitution en Espagne. Survivre et retrouver sa dignité… quel combat !
SAMEDI 24 SEPTEMBRE 2022
13h00 Femmes en résistance à la résignation
- Nocifications 5’47 de Université Lyon 1, Villeurbanne, prix Femmes en résistance au concours Buzzons contre le sexisme
- A mon père, de PARK Seain, 8’, France-Corée, 2022 La réalisatrice dévoile la réalité de la violence derrière les images de son enfance
- Les mères veilleuses, de Vanessa Gauthier 61’, France, 2021 deux femmes affrontent la maladie de leur enfant et transforment leur vie, grâce à l’expression artistique et la sororité.
15h30 Femmes en résistance à la guerre
- Alba Meloni, vivre avec Stella, de Nadia Pizzuti, 48’, Italie, 2021 Rome, un appartement, un lieu de cohabitation à travers le temps entre une résistante communiste de la seconde guerre mondiale et la réalisatrice.
- Indesirabili, de Chiara Cremaschi, 56’, Italie, 2009 En 1940, au camp de Rieucros en France, des femmes de différents pays ont été internées pour des raisons politiques ou culturelles…elles ont partagé la même vie, appris les unes des autres.
17h30 Femmes en résistance / nos luttes changent la vie entière
- Huit pieds de narcisse dans un champ de caméra, de Carole Vidal, Elisabeth Cousew, Marie-Claude Heulin, Jojo Lepennetier, 25′, France, 1979 4 jeunes lesbiennes se mettent en scène dans l’espace public et pensent le monde loin des étiquettes. En toute liberté !
- Lesbiana, une révolution parallèle, de Myriam Fougère, 64′, Québec, 2012 Mémoire de la créativité et de l’énergie de ces années de début du mouvement “lesbienne” en Amérique du Nord. Un élan enthousiaste !
Suivi d’une discussion
19h30 repas avec l’association Karera
20h30 Femmes en résistance au capitalisme
Martyre de la cause, Lycée agricole de Pixérécourt, Senones, 4’02, prix Femmes en résistance au concours Buzzons contre le sexisme
- Des femmes face aux missiles, de Sonia Gonzalez, 58’, France, 2021 A Greenham Common, des milliers de femmes ont fait le siège de cette base militaire britannique abritant des missiles nucléaires américains pendant de longues années. Un symbole de la résistance des femmes au patriarcat et à la destruction de la planète.
- Les reines du palace, de Karine Morales, 52’, France, 2021Journal de bord de la grève des femmes de chambre du Hyatt Palace à Paris, revendiquant par tous les temps leur intégration au personnel. Un combat collectif pour la dignité !
- Suivi d’une discussion
- Suivi d’une discussion
DIMANCHE 25 SEPTEMBRE 2022
Femmes en résistance à la peur
12h00 Accueil Petit déjeuner offert
12h30 SÉANCE SPÉCIALE 20 ANS : Femmes en résistance à la peur !
Entrée libre
Projection des photos « Women are not afraid » de Pauline Makoveitchoux, en sa présence
- Ça a l’air de vous surprendre, collège Michel Gondry, Charny-Orée-de-Puisaye, 3’43, prix Femmes en résistance au concours Buzzons contre le sexisme
- Femmes en résistance : 20 ans de festival (en cours, par l’équipe du festival)
Suivi d’une discussion autour de l’histoire du festival
15H00 Femmes en résistance à l’effacement
- Crayon au poing, de Eloïse Fagard et Lizzie Treu, 28′, France, 2021 Au Maroc, en Tunisie, en Egypte et au Liban, quatre femmes engagées ont choisi la BD comme moyen d’expression.
- Writing With Fire de Rintu Thomas et Sushmit Ghosh, 93′, Inde, 2021 Elles sont dalits, intouchables, et pourtant ont créé le seul journal indien dirigé par des femmes. Le journalisme les arme, leur courage les porte.
17h45 Femmes en résistance à la morosité
- Very Bad Mother, de Camille Lancry, 51′, France, 2022 La réalisatrice, à bout de sa maternité, sort de son isolement et lutte contre la culpabilité en rencontrant d’autres « mauvaises mères » lors de ce festival féministe breton.
- Les femmes préfèrent en rire, de Marie Mandy, 59′, Belgique-France, 2021 Neuf femmes humoristes et féministes épinglent avec mordant les travers de notre société machiste. Quand, en retour, elles subissent insultes et menaces, elles préfèrent en rire…
Femmes en résistance : Découvrez le programme !
La 19ème édition de Femmes en résistance, votre festival féministe de documentaires, approche ! Rendez vous les 25 et 26 septembre à l’espace municipal Jean Vilar à Arcueil.
Femmes en résistance, ensemble
Les 28 et 29 septembre 2019 à l’espace municipal Jean Vilar, Arcueil (1, rue Paul Signac, RER B Arcueil-Cachan ou Laplace)
« Ensemble. Face à un monde patriarcal qui s’évertue à diviser les femmes, où le backlash intervient à chaque fois que les droits des femmes progressent, où la régression gagne, les femmes n’ont qu’une possibilité face au risque du désespoir : résister ensemble. Ensemble, elles luttent avec énergie, humour, dans la joie de tisser des liens de solidarité et de sororité. Ce sont ces femmes qui disent non à la résignation que vous pourrez découvrir à travers les films de cette 17e édition de « Femmes en résistance », les 28 et 29 septembre prochains ».
Samedi 28 septembre
12h30 Ouverture, repas
13h Contre la résignation
Casa Conveniente, de Barbara Balestas Kazazian, 2019, 13’, France
Mónica Calle se bat. Elle se bat dans ses spectacles avec sa troupe pour rester une comédienne, une femme, dans une société où la place de l’art est sans cesse remise en cause.
Strike a Rock, de Aliki Saragas, 2017 , 87’, Afrique du Sud
Lorsque 37 grévistes sont tués par la police, le village minier de Marikana est ébranlé. Deux femmes mènent leur communauté dans un combat historique contre la multinationale locale. En essayant de rester fidèles à elles-mêmes et à leur communauté, elles résistent et réclament justice.
15h45
Contre l’extraction
Prix Femmes en résistance au concours “Buzzons contre le sexisme” Parce que je suis une fille, (5’57) Pôle Jeunesse Talaudière (42350)
It looks like me, de Cristina Kelly, 2018, 26′, Brésil
Au Brésil, plus de la moitié de la population est de couleur. Mais l’immense majorité des poupées pour les enfants sont blanches. Des femmes créent pour que les enfants noir·es n’aient plus à intérioriser la domination blanche.
Ni les femmes, ni la terre, de Marine Allard, Lucie Assemat, Coline Dhaussy, 2018, 60′, France
En Argentine et en Bolivie, le film suit au plus près des activistes qui luttent contre les violences faites aux femmes, le système Monsanto et les entreprises extractivistes. Il met en évidence le parallèle entre les logiques d’appropriation capitaliste, coloniale et patriarcale de la terre et des femmes.
18h Tout contre
The rest I make up, de Michelle Memran, 2018, 79’, Etats-Unis
Maria Irene Fornes, dramaturge et metteuse en scène, était une référence de l’avant garde théâtrale new-yorkaise. Nous la découvrons dans ce portrait attachant et sensible alors qu’elle est atteinte de la maladie d’Alzheimer. L’ amitié complice qui la lie à la cinéaste et leur humour nous embarquent dans leur voyage créatif.
Séance en partenariat avec le festival de films de femmes de Créteil.
20h30 Contre l’oubli
Réponses de femmes : Notre corps, notre sexe, d’ Agnès Varda, 1975, 8′ France
A la question « Qu’est-ce qu’une femme ? » posée par une chaîne de télévision, Agnès Varda répond, à sa manière… La séance sera l’occasion d’évoquer son engagement féministe.
Les muses s’amusent, une réalisation à plusieurs voix, sous l’oeil d’Hélène Fleckinger, 2019- 20’
Réunies autour d’une affiche mythique qui rassemble des slogans nés au coeur des luttes féministes des années 1970, Ioana Wieder, Claude Jourde et Monique Duriez racontent l’histoire du groupe “Les Muses s’amusent”, dont elles sont les fondatrices.
Vivre leur vie, de Marie-Pierre Jaury, 2018, 52′, Canada-France
Elles vivent à Orléans, à Montréal ou à New York. Elles avaient 15, 17 ou 20 ans quand elles ont su qu’elles étaient enceintes; Elles ont avorté et ont fait le choix de continuer à « vivre leur vie ». Malgré les difficultés, le tabou et l’isolement.
Dimanche 29 septembre
13H30 Contre la haine
Le rideau, de Kahina Zina , 2019, 26′, Algérie
Malgré sa condition de femme dictée par les hommes, une jeune femme s’interroge sur comment résister aux agressions, comment s’en protéger sans mettre sa vie en danger.
Les jours d’après, de Julie Bonan, 2019, 68′, France
A travers un dispositif scénique original deux femmes et un homme réfugié·es en France livrent chacun·e leur propre récit, offrant un témoignage poignant de leur parcours d’exils.
15h30
Contre l’exploitation
Marche exploratoire à la Goutte d’or, de Géraldine Gacon, 2014, 10′, France
Afin de se réapproprier l’espace public, des femmes de la Goutte d’or participent à des marches exploratoires abordant ainsi les problèmes qu’elles y rencontrent et pointant ce qui doit être amélioré.
Les invisibles de Clarisse Feletin, 2019, 30′, France
Que ce soit au sein de la SNCF, dans les groupes hôteliers ou les administrations les sociétés de sous-traitance font leur loi. Mais des salarié.e.s du nettoyage osent les affronter.
La vie d’une petite culotte (et de celles qui la fabriquent), de Stefanne Prijot, 2018, 60′, Belgique
De notre petite culotte aux mécanismes de la mondialisation et de ses répercussions sur l’environnement : portraits croisés de ces femmes qui fabriquent nos dessous aux quatre coins du monde.
17h30 Contre les mâles maîtres
Désirée, de Elo S. Mytilène, 2019, 5′, France
Rompre le silence. Tout dire, vite, dans l’urgence, à coup de stylo à billes.
Seder Masochism, de Nina Paley, 2018, 82’, Etats-Unis
Merveille de l’animation, d’un humour féroce, Seder Masochism est le récit féministe inédit d’un repas de Seder (premier repas de la Pâque juive), iconoclaste, au sens propre.
19h30 Contre l’esclavage
Clip pour l’abolition de la prostitution, Amelia Tiganus, Feminicidio.net, 2019, Espagne, 2’30
Pour la révolution féministe du 21e siècle, les femmes, ensemble contre la prostitution.
A Thousand Girls Like Me, de Sahra Mani, 2019, 80′, Afghanistan
Afghanistan : Khatera, 23 ans, enceinte de son second enfant, brise le silence. Violée par son père depuis son jeune âge, elle prend la parole à la télévision, devant des millions de téléspectateurs et provoque un séisme. Déterminée à faire valoir ses droits, elle saisit la justice. Sera-t-elle enfin entendue ?
Partenaires :
Tout le week-end : restauration d’inspiration péruvienne sur place avec Kunti
Librairie Violette and co
Femmes en résistance à l’oubli : une belle réussite !
Pour cette seizième édition du festival féministe de documentaires, qui comme chaque année se tient le dernier week-end de septembre à Arcueil, nous avions décidé de résister à l’oubli. Et ce fut une belle réussite !
Avec encore plus de 500 entrées en deux jours, l’affluence était au rendez-vous, les eux jours, pour voir les 19 films de la programmation. Des films qui ont permis de rendre visibles, audibles, des femmes exceptionnelles, pour leurs accomplissements personnels ou collectifs, pour ce qu’elles avaient vécu, survécu, créé. Ou parce que l’histoire tentait de les effacer pour effacer les crimes commis à leur encontre.
Comme chaque année, et en attendant la prochaine édition (le cap des 20 ans en ligne de mire !), c’est l’heure des remerciements !
Un grand merci aux réalisatrices, qui ont rendu visibles ces femmes et leurs luttes, et à Ana Lopez Luna pour sa présence pour Enterrar y Callar, film remarquable sur les enfants volés en Espagne sous Franco et 15 ans après, qui a fortement impressionné la salle. Merci à Pauline Christophe également venue
Merci à Nell Shipman, Ceija Stojka, Martha et Niki, Kate Millet, Monique Wittig, Christine Delphy, aux Lunadigas (femmes sans enfant), aux artistes camerounaises de Vibrancy of Silence, Zolan N’Gono, Marthe, Djilo Kanga, Frieda,Ekotto, Koyo Kouoh, Marie Sabal, Hooligan Sparrow, aux guerrières de la paix, etc.
Merci à l’espace municipal Jean Vilar et à sa nouvelle directrice Charlotte Verna , qui nous a très bien accueillies ! Nous avons bien sûr pensé à Dominique part cette année à la retraite et avec qui nous avons fondé le festival.
Merci à Juliette Mant, adjointe à la culture de la ville d’Arcueil, qui a été assidue aux projections et a fait un très chaleureux discours d’ouverture, montrant la place de Femmes en résistance dans la vie culturelle de la ville.
Merci à l’équipe du cinéma, Habib Fadlaoui à la réservation des films et à l’accueil, Antoine Blin à la cabine de projection.
Merci à Marie Vermeiren, du festival Elles tournent de Bruxelles, pour .les films qu’elles nous a permis de découvrir et pour sa présence.
Merci à Cineffable pour les sous-titres du film sur Nell Shipman.
Merci doublement à la Maison rouge, pour nous avoir fait découvrir Ceija Stojka et prêté la version sous-titrée du film où elle témoigne de Bergen-Belsen, et pour Poupées noires.
Merci à la librairie Violette and co, toujours présente avec des ouvrages qui entrent en résonance avec la programmation.
Merci au Mouvement du Nid du Val-de-Marne et sa déléguée Claire Quidet pour la mise en contexte du film « Kate Millet parle de prostitution avec des féministes ».
Merci à Teledebout qui organise depuis 7 ans le concours Buzzons contre le sexisme, et aux 3 équipes qui ont fait les films remarquables que nous avons primé cette année.
Merci aux deux jeunes réalisatrices de « Je ne pense pas donc sexiste » qui sont venues à la projection.
Merci à notre public, qui est venu en nombre malgré le RER et les autres manifestations programmées à Paris le même week-end…un public toujours fidèle, chaleureux, assidu, certaines viennent à toutes les séances depuis 16 ans, c’est précieux !
Merci aux bénévoles de la cafétéria, toujours efficaces, Alice Yonnet-Droux, Valérie Dupouy, Anne Lenfant, Nadine Ferry, Martine Fredj et à Anne-Marie Viossat pour les courses
Un merci spécial à Kunti Devi, qui a assuré avec maestria et zen la confection d’une cuisine délicieuse ; empanadas, tortilla et salade, sans oublier de délicieux gâteaux.
Merci à Martine et Nadine, nos amies et coéquipières
Et merci à toutes les femmes, d’hier et d’aujourd’hui, qui résistent à l’oubli et nous inspirent !
Nadja et Sandrine
Femmes en résistance à l’oubli : découvrez le programme ! (29 et 30 septembre à Arcueil)
Résister à l’oubli dans lequel l’histoire, la vie, les réalisations des femmes sont maintenues. C’est la colonne vertébrale de cette programmation de films documentaires puissants et passionnants qui donnent à voir, à entendre la vie des femmes, dans leur diversité. Parce qu’ils font revivre, survivre les femmes que le patriarcat tente d’effacer avec une trop parfaite régularité. Parce qu’ ils nous montrent leurs victoires, individuelles et collectives. Parce qu’enfin ils nous font exister, tout simplement.
SAMEDI 29 SEPTEMBRE
13H00 : ouverture
13h15 : Rendre visibles
Google Backed, d’Alix Diaconis, 2017, 3’, Etats-Unis
Un nouvel outil pour connaître le temps de parole accordé aux personnages féminins au cinéma.
Women Who Score, Sara Nesson, 2017, 12′ , Etats-Unis
Les compositrices de musiques de film aux Etats-Unis sont peu nombreuses et peu visibles mais raflent de nombreux prix et organisent leur solidarité.
Reel Women Seen, d’Amanda Tapping, 2017, 8′, Canada
A travers une parodie de séries télé, la situation actuelle des femmes dans le cinéma.
Girl from God’s Country : The History of Women in Film and Other War Stories
de Karen Day, 2016, 66′, Etats-Unis
L’histoire de Nell Shipman, actrice, scénariste, productrice et réalisatrice, née le 25 octobre 1892 au Canada. Le film sort de l’oubli cette cinéaste qui met en scène des personnages de femmes audacieuses et fortes et qui est aussi pionnière des tournages de films d’aventures dans la nature.
15h45 : Faire Revivre
Enterrar y Callar, de Anna Lopez Luna, 2014, 82′, Espagne
Des centaines de milliers de bébés espagnols ont été enlevés durant plusieurs décennies. Ce trafic a commencé sous le régime franquiste et a perduré jusqu’à la fin des années 80. Le film nous montre l’organisation de ces crimes qui ne sont, aujourd’hui encore, pas jugés.
18h00 : Entendre
Vibrancy of Silence, A Converstation with my Sisters, de Marthe Djilo Kamga, 2018, 90′, Belgique/Etats-Unis
Cinq femmes d’origine camerounaise se racontent et partagent leur vision du monde à travers leurs conversations croisées, intimistes, et livrent leurs réflexions sur l’exil et la transmission de leur identité et de leur histoire.
20h45 : Reconnaître
Je suis un combat ordinaire, de Pauline Christophe, 2018, 2′, France
Contre la violence conjugale : quand la sororité fait la différence
Diadème, martinet et sentiments, de Natacha Hubaut, 2017, 16′, Belgique
Questions et réponses sur l’amour et la sexualité
Lunadigas, de Nicoletta Nesler et Marilisa Piga, 2016, 77′, Italie
Tourné en Italie, Lunadigas raconte l’histoire de plusieurs femmes. Qu’elles soient célibataires ou en couple, nées avant, pendant, après la guerre, trentenaires ou même plus jeunes elles partagent toutes la même détermination : ne pas avoir d’enfant.
DIMANCHE 30 SEPTEMBRE
13h30 : Revendiquer
Séance en partenariat avec le Mouvement du Nid 94
Kate Millett parle de prostitution avec des féministes , collectif Videa, 1975, 20′, France
Conversation entre Kate Millett, Monique Wittig et Christine Delphy autour de « la fronde » des prostituées de Lyon en 1975
Hooligan Sparrow, de Nanfu Wang, 2016, 84′, Chine/États-Unis
Surveillance de l’état, harcèlement, emprisonnement, « Hooligan Sparrow » sait ce qu’elle encourt en venant protester avec d’autres dans la Province de Hainan contre un crime sexuel scandaleux. Accompagnant cette activiste féministe dans son combat la réalisatrice devient elle aussi une cible du gouvernement.
15h45 : Survivre
Sous les planches l’herbe est plus verte, de Karin Berger, 2005, 52′, Autriche
Ce film nous permet de découvrir l’extraordinaire Ceija Stojka, artiste, femme autrichienne rom et survivante d’Auschwitz, Ravensbrück et Bergen-Belsen. Son témoignage de fillette de 11 ans à Bergen-Belsen est unique, tout comme son œuvre picturale.
In Loving Memories, d’Audrey Rousseau, 2017 38′, Irlande/Canada
Le travail de recherche et de mémoire sur le sort des jeunes femmes enceintes hors mariage et sur ce qu’il est advenu de leurs enfants dans les buanderies Madeleine se poursuit en Irlande, et montre la responsabilité de l’Eglise dans les féminicides et infanticides de l’époque. Qui pousse aujourd’hui les Irlandaises à se lever contre l’obscurantisme.
17h45 : Exister
Like Dolls, I’ll Rise, de Nora Philippe, 2018, 28′, France
A l’occasion de l’exposition « Black Dolls », qui a eu lieu en 2018 à La Maison rouge, présentant 200 poupées de la collection Deborah Neff, Nora Philippe, commissaire de l’exposition, a tourné ce film sur la condition des femmes noires aux Etats-Unis.
Guerrières de la paix, de Hanna Assouline et Jessica Bertaux, 2018, 55′, France
Depuis quatre ans des femmes palestiniennes et israéliennes ont décidé de s’unir contre la guerre. Elles ont créé ensemble un mouvement informel, Women Wage Peace et sont aujourd’hui plusieurs dizaines de milliers, de tous horizons politiques et de toutes origines.
20h15 Vaincre en dansant
Prix femmes en résistance au concours Buzzons contre le sexisme 2018 (trois prix ex-aequo)
Tom, un garçon comme les autres, enfin presque… , 2’24, Collège Anatole France-Limoges
Girl Power, 4’43, lycée Touchard-Le Mans
Je ne pense pas donc je suis sexiste, 4’44, Ecole de la 2eme chance-Sevran
Martha et Niki, de Tora Mkandawire Martens, 2015, 92′, Suède
Martha et Niki s’expriment en dansant. Le hip hop les rapproche, elles forment un duo gagnant plein d’énergie. Mais leurs histoires personnelles diffèrent et chacune devra trouver sa propre voie.
Espace municipal Jean Vilar d’Arcueil, 1, rue Paul Signac. RER B Arcueil Cachan ou Laplace
Librairie Violette and Co
Cantine solidaire
Partenaires : Elles tournent, Mairie d’Arcueil, Mouvement du Nid Val-de-Marne, Violette and co
Résistance à la modestie : une belle réussite, Merci !
Le week-end est passé trop vite. Samedi 30 septembre et Dimanche 1er octobre à Arcueil, cette 15e édition de notre festival féministe de documentaires a été une formidable réussite.
Affluence (plus de 570 entrées en deux jours), ambiance, chaleureuse et détendue, appréciation des films lors des 8 séances, et une soirée du samedi particulièrement émouvante, avec la projection de « Renaître de ses cendres » de Chahal Chafiq, qui était présente et de « Et si le ciel était vide », de Thissa d’Avila Bensalah, qui était également présente. Deux films très forts et deux femmes exceptionnelles qui nous ont offert une réflexion sur l’exil et l’humanité, et leur lumière intérieure. Merci à elles d’avoir été là. Merci à Georges, personnage du film de Thissa, d’avoir également partagé son regard avec nous.
Merci également aux autres réalisatrices présentes, Charlotte Forsgaerd (Period Stories) et Ilse Tempelaar (J’ai dit oui aux monologues du vagin), dont les films ont été très appréciés ! Merci aux Libres terriennes d’être venues présenter leur diaporama et leur travail.
Merci à toutes les réalisatrices qui nous ont permis de faire une programmation de cette qualité, même si elles ne pouvaient pas toutes être là.
Merci à toute l’équipe du cinéma Jean Vilar, Antoine Blin à la projection, Habib Fadlaoui à l’accueil et à la réservation des films, et Dominique Moussard le directeur de la salle, celui qui, par ce très beau partenariat, a assuré la continuité de notre festival depuis 15 ans !
Merci à la ville d’Arcueil, à la Graphisterie qui a réalisé le programme,
Merci à Alice Yonnet-Droux et Valérie Dupouy d’avoir assuré tout le week-end le service au bar. Merci à Vina et Robin Ancharuz d’avoir assuré la cafétéria de qualité cette année encore.
Et bien sûr un grand merci au public, à nos amies présentes, qui nous motivent par leur assiduité et leur bienveillance, pour renouveler ce petit exploit annuel de l’organisation du festival.
Nadja et Sandrine
PS : Si vous étiez là, n’hésitez pas à nous mettre un mot en commentaire !