Le programme du festival est en ligne !

Femmes en résistance à la misogynie  

Festival féministe de documentaires

Quand ? Les 29, 30 septembre et 1er octobre : cette année encore, le festival commence dès le vendredi soir !

Où ? Espace municipal Jean Vilar, Arcueil (RER B Arcueil-Cachan ou Laplace)

La haine des femmes ne disparaît pas. Elle change parfois de forme, s’adapte au monde moderne, mais elle perdure. Malgré l’ampleur et l’intensité de la misogynie, les femmes ne se laissent pas faire. Cette année notre programmation présente les multiples formes de la résistance des femmes à leur destruction. Malgré la guerre menée contre elles, contre leur terre, malgré la volonté de les faire disparaître, elles construisent, elles créent, elles parlent : elles résistent ! 

Vendredi 29 septembre 2023 

19h45 Ouverture du festival

20h  Incorrectes

Incorrectes, d’Inessa Khachatryan, 9′, 2021, Russie

Nina vient du Daghestan, et porte tatouages et piercings. Masha est une adolescente arménienne et blogueuse. Toutes deux sont en danger.

Je vous salue salope, la misogynie au temps du numérique, de Léa Clermont-Dion et Guylaine Maroist, 80′, 2023, Québec

Elles sont Québecoise, Française, Etats-unienne ou Italienne. Leur point commun, elles sont des femmes, qui agissent, militent, vivent…Parce qu’elles sont des femmes, elles ont été harcelées, menacées, sur les réseaux sociaux. Elles résistent…

Samedi 30 septembre 2023

13h Accueil

13h15   Aliénées

Lycée de filles, prix Femmes en résistance du concours Buzzons contre le sexisme, 

6’, 2023, Lycée pro agricole de la Haute-Somme, Péronne

Folles, de Cléo Miquel-Delhon, 20’, 2023, France

Au sein d’une  famille, que sait-on de ces femmes qu’on dit si facilement « folles » ? Que dit-on d’elles ? Que cache-t-on ? Le film part à leur recherche.  

Alis, de Clare Weiskopf et Nicolas van Hemelryck, 84′, 2022,Colombie / Roumanie / Chili

À Bogota, dans un refuge pour adolescentes, huit jeunes filles sont invitées à imaginer l’histoire d’une camarade de classe, nommée Alis. Grâce à la distance procurée par cette amie imaginaire, elles se livrent et racontent leurs expériences, les violences qu’elles ont subies, mais aussi leurs projets et leurs rêves d’avenir.

15h45 Menstrueuses  

Annie Chemla-Lafay et l’IVG après 1975, prix Femmes en résistance du concours Buzzons contre le sexisme, 6’  – Institut Français de Presse – Université Panthéon-Assas 

Nuestra Libertad, de Célina Escher, 88’, 2021, Suède / Salvador

Au Salvador l’avortement est strictement interdit et réprimé. Faire une fausse couche est parfois jugé comme  un infanticide passible de 30 ans de prison. Téodora Vasquez mène le combat avec ses co-détenues pour faire changer la loi.

18h00 Soeurs

Amazones d’hier, lesbiennes d’aujourd’hui (AHLA), 40 ans déjà, de Dominique Bourque, Johanne Coulombe, Julie Vaillancourt, 56′, 2023, Québec

Quatre lesbiennes ont fondé le collectif AHLA en 1979 à Montréal. Quarante ans plus tard par le biais d’images d’archives elles revisitent  leur réalisation pionnière : une vidéo portant sur les lesbiennes de l’époque.

Les sœurs Nardal, les oubliées de la négritude, de Marie-Christine Gambart, 52′, 2022, France

Paulette, Jeanne et Andrée Nardal ont longtemps été dans l’ombre de Césaire, Senghor et Damas. Mais que serait advenu le concept de “négritude”, “de conscience noire” sans leur apport théorique ?20h30 Metteuses en scène

20h30 Metteuses en scène

Le vide, de Mandana Ferdos,16′, 2023, France

Originaire d’Iran, la réalisatrice nous offre un documentaire de création qui nous parle de l’enfermement des femmes, de l’exil et de la place du cinéma dans les luttes pour la liberté.

Russie : la résistance féministe à la guerre, de Sophie Larmoyer, 25′, 2022, France 

Dès le début de l’invasion russe de 2022 en Ukraine, une résistance féministe anti-guerre s’est crée en Russie. Malgré la répression terrible qui les menace à chaque instant, des militantes féministes s’organisent pour mener des actions de résistance.

The Earth is Blue as an Orange, de Iryna Tsilyk, 74’, 2020, Ukraine / Lituanie

Pendant la guerre du Donbass, une mère de famille et ses quatre enfants vivent dans un village à proximité de la zone des combats. Anna, la mère, est passionnée de cinéma. Au jour le jour, elle fait de sa vie familiale et de la violence qui l’entoure, l’objet d’un film qui défie le chaos de la guerre.

DIMANCHE 1er OCTOBRE

13h Bâtisseuses

Bondir.e, lutter contre le sexisme en restauration, prix Femmes en résistance du concours Buzzons contre le sexisme, de Téa Ziade 5’58 

La case, de Serena Porcher-Carli et Marion Auvin, 5′, 2020, France
Un film d’animation sur la difficulté de faire son coming out en tant que lesbienne dans le monde du travail.

De rêves et de parpaings, d’Anne-Sophie Birot et Laëtitia Douanne, 93′, 2023, France

Les EnChantières, association de femmes qui partagent les savoirs du bâtiment, se lancent dans la construction de leur propre local, à Montreuil. Ce grand chantier participatif ouvert à toutes, se transforme en une folle aventure d’échanges, de partages et la mise en pratique de rapports de travail solidaires. Une expérience émancipatrice !

15h45  Vigies 

Climbing Iran, de Francesca Borghetti, 53′, 2020, Italie

Portrait de la grimpeuse iranienne Nasim Eshqi, pionnière de l’escalade en falaise dans son pays. Cette femme déterminée parvient à travers l’escalade à trouver des libertés que le régime islamique lui interdit et  encourage d’autres femmes à la suivre par sa volonté de transmission et son discours émancipateur.

L’illusion de l’abondance, de Erika Gonzalez Ramirez et Matthieu Lietaert, 60′, 2022, France Belgique
Carolina au Brésil, Bertha au Honduras et Maxima au Pérou : 3 combats de femmes au péril de leur vie, avec les populations autochtones, pour la défense de la terre et du vivant contre les entreprises « conquistadores » modernes, destructrices du vivant pour s’approprier les ressources naturelles.

18h30

Sorcières 

Squirt, de Carla Miguelote, 25′, 2019, Brésil

L’éjaculation féminine, un mythe, une affaire de mauvaises femmes ? Entretiens libres, avec des femmes concernées.

My Name is Andrea, de Pratibha Parmar, 90′, Royaume-Uni

Qui était Andrea Dworkin, militante féministe radicale et écrivaine, qui a marqué des générations de féministes ? Portrait d’une femme dont le courage et la réflexion décortiquent le fonctionnement d’une société misogyne où la haine des femmes est partout. 

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